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Communiqué de presse

Un défaut préexistant serait un facteur important dans l'explosion d'un gazoduc survenue en 2012, en Colombie-Britannique

Gatineau (Québec), le 4 juin 2013 — Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a conclu, dans le cadre de son rapport d’enquête (P12H0105), qu’un défaut préexistant dans la conduite était la principale cause d’une explosion de gazoduc de la Westcoast Energy Inc. survenue le 28 juin 2012, à environ 40 km au nord-ouest de Buick, en Colombie-Britannique.

Le 28 juin 2012, le gazoduc de 16 pouces de Nig Creek s’est rompu. Le gaz s’échappant de la conduite s’est enflammé, provoquant ainsi un incendie qui s’est propagé dans la zone forestière adjacente. Environ 25 minutes plus tard, le gazoduc de 6,625 pouces de la société Bonavista Energy Corporation, situé à 3 mètres dans la même emprise, s’est rompu en raison de son exposition au feu. Le gaz s’en échappant s’est également enflammé.

L’enquête du BST a révélé que dans certains types de conduites soudées au moyen d’un procédé de soudage par résistance électrique à basse fréquence, la probabilité de présence de défauts, comme des fissures, augmente, et que cela accroît le risque de défaillance de la conduite. À la suite de l’accident, l’Office national de l’énergie a demandé à Westcoast d’effectuer les vérifications d’intégrité et les réparations nécessaires avant de demander l’autorisation de remettre le gazoduc en service.

Depuis l’accident, la société Westcoast Energy Inc. a pris un nombre de mesures visant à s’assurer de l’intégrité de son gazoduc. L’entreprise a effectué un essai de pression de l’ensemble du gazoduc de Nig Creek et a déposé à l’Office national de l’énergie un plan de surveillance et de vérification démontrant que le gazoduc peut être remis en service. Elle a également demandé des analyses métallurgiques supplémentaires d’autres segments du gazoduc et planifié une inspection complète de l’intérieur du gazoduc. De plus, la compagnie a entrepris une révision des procédures de gestion de la salle de commande du gazoduc. Ces changements permettront d’améliorer le délai de réaction en cas d’urgence.