Language selection

Communiqué de presse

L'inspection de maintenance a été un facteur dans la défaillance du moteur pendant le décollage d'un vol d'Air Canada à l'aéroport international Lester B. Pearson, en 2012

Richmond Hill (Ontario), le 13 décembre 2013 – Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié aujourd’hui son rapport d'enquête (A12O0074) sur la défaillance de moteur et l’atterrissage d’urgence d’un Boeing 777, survenus le 28 mai 2012. Aucune blessure n’a été signalée, mais la chute de débris a causé quelques dommages à des biens privés au sol.

À 14 h 25, heure avancée de l’Est, un Boeing 777 d’Air Canada décolle de l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto avec 16 membres d’équipage et 309 passagers à bord, à destination de Tokyo (Japon). Durant la montée initiale, à environ 1590 pieds au-dessus du niveau du sol, le moteur droit a une défaillance. L’équipage éteint le moteur et déclare une situation d’urgence au contrôle de la circulation aérienne. L’équipage fait ensuite demi-tour pour revenir à l’aéroport, où il procède à un atterrissage sans incident. Le dessous de l’aile droite subit de légers dommages causés par les débris du moteur éjectés par l’échappement. Plusieurs automobiles au sol sont également endommagées par la chute de débris.

L’enquête du BST a déterminé que l’équipage d’Air Canada avait suivi les procédures de la société aérienne et avait effectué un atterrissage d’urgence en toute sécurité après la défaillance du moteur. L’enquête a révélé que, durant une inspection programmée menée préalablement, on avait relevé des dommages à un anneau métallique (couronne) qui entoure une section de la turbine, mais qu’on avait mal évalué ces dommages et que la situation n’avait pas été corrigée. Avec le temps, les dommages causés à la couronne ont entraîné la défaillance du moteur lorsque celui-ci se trouvait réglé à la puissance élevée.

Après cet événement, Air Canada a modifié ses procédures d’inspection de maintenance pour ses moteurs General Electric. La Federal Aviation Administration des États-Unis, l’agence qui a homologué ces moteurs, a publié une consigne de navigabilité qui signale ce problème et attire l’attention aux bulletins de service publiés antérieurement par le fabricant décrivant les procédures d’inspection obligatoires pour ces moteurs.