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Enquête sur la sécurité du transport aérien A21O0069

Le BST a terminé cette enquête. Le rapport a été publié le 19 janvier 2023.

Table des matières

Collision en vol

DJI Matrice M210 (aéronef télépiloté), C-2105569275
Police régionale de York
et
Cessna 172N, C-GKWL
Canadian Flyers International Inc.
Aéroport municipal de Toronto/Buttonville (Ontario), 1,2 NM NW

Voir le rapport final

L'événement

Le 10 août 2021, l’aéronef Cessna 172N (immatriculation C-GKWL, numéro de série 17268441) exploité par Canadian Flyers International Inc. effectuait un vol d’entraînement de jour selon les règles de vol à vue, en approche finale vers la piste 15 de l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (Ontario), avec à bord un élève-pilote et un instructeur de vol. Vers 13 h 01, heure avancée de l’Est, l’élève-pilote et l’instructeur de vol ont entendu et ressenti un impact franc à l’avant de l’aéronef. Soupçonnant un impact d’oiseau, ils ont continué l’approche et ont effectué un atterrissage sans incident, puis ont quitté la piste et se sont stationnés sur l’aire de trafic. Après avoir stationné l’aéronef, ils ont constaté des dommages sur le capot avant gauche sous l’hélice, mais rien n’indiquait qu’un oiseau avait heurté l’aéronef.

Peu après, un membre de la police régionale de York a signalé au personnel de l’aéroport qu’il pensait qu’une collision s’était produite entre l’aéronef télépiloté qu’il contrôlait et un autre aéronef. L’aéronef télépiloté, un DJI Matrice M210 (immatriculation C-2105569275), était en vol stationnaire à 400 pieds au-dessus du sol lorsque les 2 aéronefs sont entrés en collision. Le DJI Matrice M210 a été détruit.

Ni les pilotes du Cessna 172N ni personne au sol n’ont été blessés.


Ressources pour les médias

Communiqué de presse

2023-01-19

Une surveillance visuelle infructueuse et la saturation de l’utilisateur par ses tâches ont joué un rôle dans la collision entre un aéronef et un drone en 2021 près de l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (Ontario)
Lire le communiqué de presse

Informations d'enquête

Carte de la région




Enquêteur désigné

Photo de Peter Rowntree

Peter Rowntree possède 26 ans d'expérience en aviation civile. Il s'est joint au BST en novembre 1997 à titre d'enquêteur/spécialiste technique au bureau régional de l'Ontario de la Direction des enquêtes (Air) du BST à Richmond Hill, en Ontario.

Avant de se joindre au BST, il a travaillé comme surveillant de l'entretien d'aéronefs dans l'Arctique pour un grand transporteur aérien canadien. Pendant cette période, il a assuré l'entretien et supervisé l'entretien de différents types d'aéronefs, des petits aéronefs aux grands avions de transport régional et avions à réaction. M. Rowntree était également un agent de bord certifié et un sapeur-pompier volontaire.

Depuis ses débuts avec le BST, M. Rowntree a participé à de nombreuses enquêtes et à plusieurs grandes enquêtes du BST, notamment l'enquête de 1998 sur le vol 111 de Swiss Air à Peggy's Cove, en Nouvelle-Écosse, l'enquête de 2004 sur l'accident de MK Airlines à Halifax, en Nouvelle-Écosse, l'enquête de 2005 sur l'accident d'Air France à Toronto, en Ontario, l'accident d'un hélicoptère Cougar en 2009 à St. John's, Terre-Neuve et l'accident de First Air en 2011 à Resolute, au Nunavut. Au nom du BST, il a également apporté son aide lors de nombreuses enquêtes sur des accidents dans d'autres pays.


Catégorie de l’enquête

Cette enquête est une enquête de catégorie 3. Dans le cadre de ces enquêtes, on analyse un petit nombre de problèmes de sécurité. Parfois, ces enquêtes donnent lieu à des recommandations. Les enquêtes de catégorie 3 se concluent généralement en 450 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.

Processus d'enquête du BST

Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :

  1. L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
  2. L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
  3. L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.

Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.

Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.